Le million

Pourquoi afficher un million ?

Pour la beauté du chiffre rond. Et parce que des structures montées sur le même créneau avec deux à trois fois plus de budget périclitent. Bakchich.info a fondu les plombs, Le Post (Lagardère, Le Monde) perd un million par an, disent les jaloux.
Les structures financières et le modèle de production de sites à succès comme Rue89 (en accès libre avec pub) et Médiapart (en accès payant sans pub) sont à étudier de près :

Structure financière de Rue89 (source wikipedia et +)
Capital d'environ 4.000.000€ souscrit à 51% par les quatre fondateurs, 18% par les Amis de Rue89, 7,5% par la régie publicitaire du site, 10% par deux fonds spéculatifs audiovisuels, 6% par les Habitants de Rue89 (salariés), le solde par des particuliers investis dans les médias.

Structure financière de Mediapart (source wikipedia et +)
Capital d'environ 3.000.000€ souscrit à 40% par les fondateurs, 30% par des investisseurs et le solde par une Société des Amis de Médiapart (65 membres).
La structuration du contenu Mediapart, partagée entre la rédaction centrale et les blogues affiliés, est aussi très intéressante à étudier.

Peut-être que le montage des premiers budgets annuels exigera une somme plus forte ou plus faible. Mais cela ne change pas grand chose à ce qui suit : qui paie ?

Avertissement :
Le tour de table de départ et l'appel à contributions qu'il génèrera, ne pourront être lancés avant d'avoir établi un dossier complet de tous les tenants et aboutissants du projet avec une implication d'acteurs donnant confiance. Ceci fait, il est envisagé ici de partager le projet entre tous.


Le tour de table
Pour donner confiance aux investisseurs individuels qui seront appelés ensuite, le tour de table doit investir au moins la moitié des fonds nécessaires au projet. C'est la seule manière de vaincre le scepticisme des royalistes quant aux chances de succès d'aucune entreprise sortie de leurs rangs. Il est vrai qu'on la cherche encore.
Si nous partons sur un million d'euros, il faudrait par exemple cinq fondateurs à cent mille euros chacun. Est-ce si difficile de trouver pour un beau projet, un demi-million entre nos maisons ducales et princières ?

L'Appel à cotisation ou à l'actionnariat

Toujours dans l'hypothèse du million, il resterait cinq cent mille euros à souscrire !
Sachant que le dernier appel aux royalistes (enquête SYLM) a obtenu 1737 réponses, on peut tabler sur 2000 "actionnaires", ce qui mettrait la moyenne des parts à 250 euros.
Infaisable ! Mais on peut raisonnablement partir sur un billet de 20 euros par tête, ce qui apporterait 40.000€, peanuts, mais une belle contribution quand même.

Mais d'autres personnes peuvent s'agréger au projet par goût de l'aventure médiatique sans pour autant être des militants. Les sites people qui traitent les nouvelles des maisons princières et royales sont le fait de mordus. Quelques projets ont été évoqués dans le secteur médiatique par des acteurs du showbiz. Une fraction du capital peut être souscrite par des professionnels qui, bien sûr, sont à convaincre par un retour quelconque.

Il reste donc à intéresser des capitalistes par la notoriété des fondateurs et leur première mise de fonds. Le modèle "pure player"(1) étant en train de s'imposer en matière de rendement et plus-value dans beaucoup de secteurs économiques, un bon business plan a ses chances, peut-être mieux encore hors de France où le royalisme n'est pas connoté ringard comme ici.

Qui s'y colle ?
Je ne vois au moment qu'une structure royco capable de monter et d'éditer un business plan de cet ordre, c'est SYLM. Personnellement, je suis prêt à collaborer pour la confection du business plan.

Note (1): pure player désine une entreprise spécialisée sur un seul secteur économique et dans le cas d'entreprise de presse française, un statut d'éditeur de presse en ligne défini lors par la loi Création et Internet.
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