Précarité de l'amateurisme

L'année 2014 a été riche d'enterrements dans la sphère de communication royaliste. Certains sites ont carrément disparu, soit qu'ils ne conviennent plus au choix de communication de l'organisme qu'ils soutiennent, soit qu'ils l'accompagnent dans sa sépulture. La page Roycoland du blogue Royal-Artillerie a été mise à jour en 2014 aussi souvent qu'elle le fut dans les cinq années passées, et pour la seule raison du retrait de liens morts. Certains perdurent sous coma artificiel. Les disparus les plus emblématiques sont d'une part, l'Institut Duc d'Anjou, abandonné au minimum syndical qu'une Cour puisse produire et dont le prince s'est fatigué, et d'autre part, l'Institut de la Maison Royale de France, qui n'a plus de matériau et dont la cheville ouvrière est sortie de la mortaise. Sous la forme de blogues parfois pugnaces, on regrettera le décès du Petit Conservateur Palaisien et de quelques autres ayant épuisé le registre.

Placé chez Emmanuel Delhoume (ex-IMRF) ce commentaire hier :
Monsieur Delhoume,
Ce n'est pas le comte de Paris qui est en déficit de communication mais toutes les maisons princières revendiquant un rôle dans le mouvement royaliste.
Le seul qui fasse exception n'est pas chef de maison ; Charles Emmanuel de Bourbon Parme s'exprime régulièrement sur Vexilla Galliae.
Mais pour marquer des points dans l'Opinion afin de l'ensemencer à l'idée du roi, il devient nécessaire de passer par des vecteurs professionnels et d'oublier l'amateurisme bénévole qui a prévalu jusqu'ici. C'est la crédibilité même de l'offre politique qui est en jeu. Lequel d'entre nos princes sortira les sous nécessaires ?
Car il en faut beaucoup : cf. http://onemillionbank.blogspot.fr/

Salutations,
C.


Il n'y a jamais de réponse à la question pécuniaire dans la sphère royaliste car l'argent c'est sale (sauf le sien), comme il n'y aura jamais d'amélioration de la propagande indispensable. Y croit-on vraiment en haut lieu ? Rien ne permet de l'affirmer, formule gentillette pour ne pas être trop bref. Aussi, à la fin de cette quatrième année, taisons-nous, puisque sur ce site, tout est déjà là.


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