Anthony Burgess |
Mais quid des sites participatifs ? Les chiffres d'audience sont des secrets d'Etat, mais les mesure-t-on ? Travailler à la propagation du royalisme n'en cherche que le succès sinon c'est de la posture, de la vanité. Or la distance de l'instant jusqu'à ce succès doit être mesurée continûment et décroître. N'y arrive-t-on pas qu'il faut revoir le dispositif. Est-ce la charte graphique en cause ? La ressource (reportages directs ou commentaires de l'actualité) ? L'équipe éditoriale ? C'est dans ce dernier cas que le bénévolat est mis en cause. Non que les billets gratuits soient moins bons que les piges rémunérées, mais il est bien plus difficile de critiquer un bénévole, voire de le virer, qu'un pigiste. La pige est un contrat d'audience concrétisé par son paiement. Non exécuté, il s'éteint de lui-même. Par contre les bénévoles sont difficiles à manœuvrer.
Il y aurait beaucoup à dire sur les sites d'information royaliste, mais d'abord bénévolat et dévouement sont leur carburant. Quand ils doivent être redressés ils sont difficilement redressables pour cette raison. Il est difficile de demander à un bénévole dévoué de laisser sa place pour insuffisance de talent ou de production. C'est pourquoi aucune grosse machine d'information numérique ne fonctionne sous ce régime, d'où le prix élevé du tour de table de lancement. Nous en avons déjà parlé sur ce blogue-ci. Or la propagande monarchiste n'aboutira pas tant que un ou deux gros médiats numériques initialement royalistes ne seront pas installés dans le paysage nouveau de l'information sur écran. Il n'y a aucune honte à copier ce qui marche. Mais dans cette imitation, il faut aussi les moyens idoines. On en revient toujours à ce fameux million de départ ! Payer les rédacteurs est rehausser l'exigence de gouvernance du patron. On passe du scoutisme à la presse !
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